LE DERNIER JOUR D’UN(e) CONDAMNÉ(E)
VICTOR HUGO
NOTE D’INTENTION
C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement.
LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ, vibrant plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort, sort en 1829, sans nom d’auteur. Ce n’est que trois ans plus tard et sous son nom que Victor Hugo, dans une longue préface, remet en cause tout le système pénal dans une analyse argumentée, et revendique son texte. Dans ce roman qui se veut journal intime décrivant les six dernières semaines de vie, du procès à l’exécution, ce recueil de pensées nostalgiques ou angoissées, sa recherche du Sens, ses interrogations sur la Morale et la Société, façonnent ce grand texte politique. Hugo a volontairement laissé anonyme son protagoniste tout comme la raison de son crime pour rendre la chose la plus universelle possible.
Victor HUGO signe ici un récit poignant et brûlant d’actualité qui nous plonge au coeur d’un questionnement éthique et existentiel :
Des hommes ont-ils le droit de juger et de décider du sort de la vie d’un des leurs ?
Ce seul en scène est né d'une urgence, d'un besoin vital de parler de la peine de mort, tant le recours à cet acte barbare est encore à ce jour prôné dans de nombreux pays à travers le monde.
L’idée de faire incarner cette adaptation très fidèle du texte de Victor Hugo par une comédienne a jailli de la volonté de rappeler que cette ignominie s’abat autant sur les hommes, les femmes et les enfants.
Une autre particularité réside dans le fait que nous n’avons pas nécessairement enfermé l’action du texte de Hugo en France ni même à l’époque à laquelle ce roman a été écrit.
Au contraire, il nous est apparu très important de souligner que cette oeuvre doit demeurer universelle et intemporelle pour s’interdire toute tentative de minimisation au regard de l’abjection totale que recèle cet acte de barbarie.
Ce « moment de vie » scénique est à lui seul un support riche et propice aux réflexions, aux discussions, aux échanges et il permet la mise en place d’un travail de transmission, de sensibilisation à la question de la peine de mort.
Eveiller les jeunes, adultes en devenir, à un sujet aussi sensible que celui de la peine de mort, aussi grave et si terriblement omniprésent est un devoir dont nous portons tous la responsabilité.
Lucilla SEBASTIANI
« Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la,
arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ;
vous n’aurez pas besoin de la couper »
Victor HUGO
PUBLIC CONCERNÉ
DE LA 4ÈME À LA TERMINALE
DURÉE DU SPECTACLE
1h15
BORD DE SCÈNE AVEC L’ARTISTE
DÉBAT AVEC UNE ONG PARTENAIRE
40 mn
ADAPTATION / INTERPRÉTATION
Lucilla SEBASTIANI
MISE EN SCÈNE
Compagnie L’Embellie Turquoise
CRÉATION
Festival d’Avignon 2015
EXPLOITATION À PARIS
Théâtre de L’Essaïon
D’avril à novembre 2016
PISTES PÉDAGOGIQUES
À TÉLÉCHARGER SUR LE SITE
•Propositions d’étude de l’oeuvre
•Lecture et étude comparative de textes de Hugo, Camus, Stendhal sur la peine capitale
•Les discours de Hugo, Jaurès, Badinter
SPECTACLE RÉFÉRENCÉ PAR
ACADEMIE DE PARIS
ONG PARTENAIRES
ECPM (Ensemble Contre la Peine de Mort)
COLLECTIF “LIBÉRONS MUMIA !”
ACAT
PAX CHRISTI
AUTRES ORGANISMES PARTENAIRES
ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
SOCIÉTÉ DES AMIS DE VICTOR HUGO
LES AMIS DU MONDE DIPLOMATIQUE
TARIF :
890 € jusqu’à 100 élèves
puis 8 € par élève supplémentaire
Débat avec ONG offert